Ouf, quel stress que de démissionner… Et oui, j’ai décidé d’aller de l’avant et d’accepter un nouvel emploi en ventes pour une entreprise dans un domaine complètement différent, soit celui des instruments médicaux. C’est une longue réflexion que j’avais faite au cours des derniers mois et après avoir eu une offre ferme de la part de mon nouvel employeur, j’étais convaincu d’avoir pris la bonne décision, pour mon cheminement de carrière, pour ma famille, pour mes intérêts personnels, etc. Cependant, je me suis senti très stressé par l’idée d’annoncer ma démission à mon patron actuel. Pourquoi? Pourquoi ce stress? J’y ai pensé depuis si longtemps, j’avais même presque hâte de le faire auparavant? Alors pourquoi stresser avec ça, c’est bien ce que tu voulais non?
Après une petite introspection, je pense que c’est simplement dû à un trait de caractère assez fréquent chez les gens dans la vente. On est empathique envers nos clients, on veut les aider et non pas leur nuire. C’est la même chose avec mon emploi actuel, je sais que je ne leur rends pas la tâche facile en quittant et ça m’agace de leur nuire. Je me suis donc mis à penser à toute sorte de scénarios de rencontres qui tournaient mal à cause de mon départ… et le stress s’est emparé de moi…
8h15 AM, assis dans un Tim Hortons, j’attends mon patron pour lui annoncer la nouvelle… Quand je le vois arriver j’ai des palpitations et des sueurs froides… Il s’assoit avec moi et je décide d’aller droit au but…et… ouf! Un poids de parti! Il est surpris et déçu par la nouvelle, mais en même temps compréhensif. Ça fait parti de la réalité du monde des affaires, il faut savoir y faire face, comme employé et comme employeur.
Nous avons eu une longue conversation et la transition semble être partie pour se faire d’une façon très humaine. Je n’ai pas cherché à régler mes comptes avec l’entreprise, mon patron ou d’autres employés même si comme dans toute bonne entreprise, je vivais de nombreux irritants. J’ai été très diplomate dans ma démission et je crois que ça m’a bien servi. Je n’ai pas « brûlé les ponts » et j’en suis bien content… car qui sait ce qui se passera dans le futur, peut-être un jour vais-je recroiser ces gens sur mon chemin? Je préfère avoir une source de références potentielles plutôt qu’une source d’ennemis… :-)
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