mardi 25 novembre 2008

La guerre de l’eau?

Ça m’agace d’entendre parler de la « guerre de l’eau » (comme par exemple dans l’article suivant : http://www.vigile.net/La-guerre-de-l-eau), cette guerre qui pourrait soit disant être la 3e guerre mondiale.

Oui il est vrai que de plus en plus de gens ont un accès limité à de l’eau potable de qualité. C’est aussi vrai que le Québec possède une des plus grande réserve d’eau douce eau monde et que plusieurs personnes ont l’œil sur cette ressource… Mais de là à en faire un guerre? J’en doute…

Pourquoi est-ce que j’en doute? Parce qu’il me semble farfelu de penser que l’on peut manquer d’eau sur la planète…bleue!

70% de la surface de la planète c’est de l’eau! Comment pourrait-on en manquer?!

Bien entendu, la majorité de l’eau est salée. Donc le problème n’est pas la quantité, mais bien la qualité (ou la salinité) et l’accès à la ressource.

Pour ma part, je crois que tout ce qu’on verra c’est un coût croissant pour avoir accès à l’eau douce et la commercialisation de plus en plus importante de la ressource. Mais imaginez le coût pour entamer une guerre. On voit les milliards que les américains ont engloutis dans la guerre en Irak, combien de litres d’eau peut on désaliniser à ce prix? Les technologies de désalinisation vont certainement s’améliorer avec le temps (et les investissements), ce qui rendra inutile n’importe quelle « guerre de l’eau ».

2 commentaires:

  1. Avec les variations climatiques, c'est surtout les répartitions de l'eau sur la planète qui vont changées : ceux qui ont de l'eau en auront encore plus (innondations) et ceux qui en ont trés peu, en auront encore moins deserts)

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  2. Effectivement, nous assisterons certainement à un débalancement du climat important. Peut-être que l'Europe commencera à avoir des hivers comme nous avons au Québec et peut-être qu'ici nous aurons une saison des pluies au lieu d'un hiver froid et enneigé. De plus, ces changements climatiques causeront des catastrophes naturelles encore plus importantes...
    C'est triste de constater que c'est incontournable maintenant...

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