Courage : Des études américaines auraient démontré que beaucoup de gens ont moins peur de la mort que de parler en public. Le « cold call », une partie intégrante du métier de vendeur, est aussi une tâche difficile. Je dois admettre que je suis aussi un peu (même beaucoup) comme ça, oui je stresse à parler devant un groupe et à faire du cold call. J’avais eu une formation il y a un certain temps où le présentateur nous expliquait qu’il s’agit simplement et bêtement de « peur ». Cette peur de se sentir juger ou la peur de l’échec. Tout ce stress découle de notre personnalité et de l’environnement dans lequel nous avons grandi et il faut se rendre à l’évidence, seulement une très faible minorité de la population est à l’aise à parler en public. En fait, même certains grands orateurs se disent timides et nerveux avant de faire un discours. C’est donc là qu’entre, selon moi, la notion de courage.
Le courage en vente, c’est de réussir à combattre cette nervosité et cette peur de l’échec en se « bottant le derrière ». Je suis un de ces grands nerveux et je pense parfois que les jambes vont me lâcher quand je parle devant un groupe… mais à chaque fois je me dis qu’il est plus important de foncer que de rester là à regretter de n’avoir rien fait, donc je me « botte le derrière », et je crois qu’à chaque fois que j’accompli cela, c’est une marque de courage. C’est difficile, c’est vrai. Mais il s’agit aussi d’un exercice. C’est ce que les clubs Toastmasters offrent comme opportunité, de pratiquer à parler devant public. On garde probablement toujours ce trac qui est plus instinctif qu’autre chose, mais au moins on trouve moyen de le contrôler. La préparation est importante mais il faut faire attention aussi, parfois être trop préparer pour une situation où on devra improviser beaucoup, c’est plus problématique qu’autre chose. Il faut donc foncer, oui, juste foncer et comprendre qu’on ne nous juge pas aussi sévèrement qu’on pourrait le croire.
Soyons courageux et affrontons nos démons. Moi aussi j’ai du chemin à faire, mais jusqu’à présent, j’ai toujours eu plus de succès en cherchant à prendre le taureau par les cornes qu’en restant assis à souhaiter pouvoir éviter la situation où je devrais m’exprimer.
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