
Le courage en vente, c’est de réussir à combattre cette nervosité et cette peur de l’échec en se « bottant le derrière ». Je suis un de ces grands nerveux et je pense parfois que les jambes vont me lâcher quand je parle devant un groupe… mais à chaque fois je me dis qu’il est plus important de foncer que de rester là à regretter de n’avoir rien fait, donc je me « botte le derrière », et je crois qu’à chaque fois que j’accompli cela, c’est une marque de courage. C’est difficile, c’est vrai. Mais il s’agit aussi d’un exercice. C’est ce que les clubs Toastmasters offrent comme opportunité, de pratiquer à parler devant public. On garde probablement toujours ce trac qui est plus instinctif qu’autre chose, mais au moins on trouve moyen de le contrôler. La préparation est importante mais il faut faire attention aussi, parfois être trop préparer pour une situation où on devra improviser beaucoup, c’est plus problématique qu’autre chose. Il faut donc foncer, oui, juste foncer et comprendre qu’on ne nous juge pas aussi sévèrement qu’on pourrait le croire.
Soyons courageux et affrontons nos démons. Moi aussi j’ai du chemin à faire, mais jusqu’à présent, j’ai toujours eu plus de succès en cherchant à prendre le taureau par les cornes qu’en restant assis à souhaiter pouvoir éviter la situation où je devrais m’exprimer.
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