
samedi 21 février 2009
L'homme qui plantait des arbres...

vendredi 20 février 2009
Une petite nouvelle qui passe inaperçue
Étude de la banquise
Une nouvelle base allemande dans l'Antarctique
L'Allemagne a inauguré vendredi une nouvelle base de recherche sur le changement climatique en Antarctique. La station baptisée «Neumayer III» a coûté 40 millions d'euros, a précisé la ministre de la Recherche Annette Schavan.
Les recherches porteront sur l'état de la banquise et le niveau des eaux, précieux indices du changement climatique.
Jusqu'à 40 personnes pourront séjourner à «Neumayer III», construite pour durer une trentaine d'années. Elle remplace la base «Neumayer II», entrée en service en 1992 mais qui s'enfonce dans la glace.
http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2009/02/20090220-115349.html
J’espère que cette petite base de recherche nous offrira encore plus de données sur l’Antarctique.
J’avais vu une présentation sur les changements que pouvaient apporter la fonte des glaciers au Pôle Nord sur les grands courants marins de nos océans. Cette présentation était en fait très inquiétante. C’était une étude sur tous les vecteurs de courants océaniques dans laquelle on nous expliquait qu’il existe des puits marins à certains endroits dans l’Atlantique. Ce sont des endroits où l’eau, dû à sa densité et sa température, coule au fond de l’océan. Ces puits se trouvent à être très importants pour la circulation de l’eau dans la mer, ils régulent les courants marins, tel que le Gulf Stream, et ils ont un impact significatif sur le climat de notre planète.
Or cette étude démontrait que ces puits avaient perdus un fort pourcentage de leur efficacité dû à l’arrivée de quantité phénoménale d’eau douce provenant des glaciers qui fondent dans l’Arctique. Cette eau douce trouble les courants marins et changera drastiquement le climat en Amérique du Nord et en Europe.
Que faire? En réalité, il est déjà trop tard, mais on peut tout de même chercher à minimiser les impacts des changements climatiques.
C’est paradoxal au fond, les comportements humains causent des changements climatiques, qui eux causent la fonte des glaciers qui eux aussi changeront le climat qui à son tour forcera un changement des comportements humains…
J’espère que la race humaine saura s’adapter à ces changements…
mercredi 28 janvier 2009
Point de non retour
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j3pb7tSd7XJwLK5z4mLnTqglCnPw
Les changements climatiques influenceront l'humanité pour les siècles à venir. Nous n'aurons pas le choix comme société de changer en conséquence car on parle vraiment dans ce cas-ci d'une question de survie. Or, jusqu'à présent, même si tous les messages vont dans le même sens, les humains tardent à changer... pourquoi? Scepticisme? Ignorance? Paresse? Inconscience?...
Impact du changement climatique: le point de non retour serait déjà atteint
WASHINGTON (AFP) — Le changement climatique a déjà des conséquences largement irréversibles pour un millénaire et les décisions prises aujourd'hui seront cruciales pour en minimiser l'ampleur, mettent en garde des scientifiques dans une étude publiée lundi aux Etats-Unis.
Ces travaux menés par Susan Solomon principale scientifique de l'Administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA), montrent comment le changement de la température à la surface des océans, des précipitations dans certaines régions du globe et la montée du niveau des océans "sont largement irréversibles pour plus de mille ans après que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) auront complètement cessé".
Cette étude paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 26 janvier.
"Notre recherche nous persuade que les choix faits actuellement concernant les émissions de CO2 auront des retombées qui changeront irrémédiablement notre planète", déclare Susan Solomon, une des principales scientifiques du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).
"On savait que le CO2 provenant des activités humaines et émis dans l'atmosphère peut y rester pendant des milliers d'années", ajoute cette climatologue.
"Mais cette nouvelle étude permet de faire avancer la compréhension de la manière dont ce phénomène affecte le système climatique", poursuit-elle.
Le réchauffement de la planète est freiné par les océans qui, tel un gigantesque radiateur, absorbent une grande quantité de la chaleur de l'atmosphère faisant monter leur température et fondre les glaces arctiques et antarctiques.
Non seulement cet effet va s'atténuer avec le temps mais les océans contribueront à maintenir des températures plus chaudes en dégageant la chaleur emmagasinée et ce pendant très longtemps, expliquent ces scientifiques.
Cette recherche examine les conséquences de laisser le CO2 s'accumuler dans l'atmosphère selon différents niveaux au-delà de la teneur actuelle moyenne de 385 parties par million (ppm) de CO2 et ce avant un arrêt complet de ces émissions.
Avant le début de l'ère industrielle l'atmosphère contenait seulement 280 parties par million de CO2 .
Les auteurs de ces travaux, basés sur de nombreuses mesures et plusieurs modèles informatiques, ont conclu que les preuves scientifiques étaient suffisamment solides pour d'ores et déjà quantifier certaines conséquences irréversibles du réchauffement dont le changement de la pluviosité dans plusieurs régions clé du globe ainsi que la montée du niveau des océans.
Laisser le CO2 atteindre de 450 à 600 ppm aurait pour conséquence une diminution persistante des précipitations en été comparable à la sécheresse du "Dust Bowl" en Amérique du Nord dans les années 30, en Europe du Sud, en Afrique du Nord, dans le sud-ouest des Etats-Unis, l'Afrique septentrionale et l'ouest de l'Australie.
Cette diminution des pluies qui persistera plusieurs siècles aura différentes conséquences selon les zones géographiques. Ces chercheurs citent une diminution de l'eau disponible, une plus grande fréquence des incendies, des changements de l'écosystème et une plus grande désertification.
Avec une teneur de 600 ppm de CO2, les océans monteraient de façon irréversible en moyenne de 40 centimètres à un mètre d'ici l'an 3.000 et du double, si le CO2 atmosphérique atteignait 1.000 ppm, selon ces scientifiques.
Cette étude est publiée le jour même où le président Barack Obama a annoncé plusieurs décisions inversant la politique de son prédécesseur et qui visent à lutter sérieusement contre le réchauffement.
Il a notamment demandé un réexamen immédiat du rejet par l'administration Bush de la décision de la Californie (ouest) d'imposer des normes plus strictes que celles de l'Etat fédéral pour réduire les émissions de CO2 des automobiles.