mercredi 28 janvier 2009

Point de non retour

Un article a été publié sur le site web suivant:

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j3pb7tSd7XJwLK5z4mLnTqglCnPw

Les changements climatiques influenceront l'humanité pour les siècles à venir. Nous n'aurons pas le choix comme société de changer en conséquence car on parle vraiment dans ce cas-ci d'une question de survie. Or, jusqu'à présent, même si tous les messages vont dans le même sens, les humains tardent à changer... pourquoi? Scepticisme? Ignorance? Paresse? Inconscience?...


Impact du changement climatique: le point de non retour serait déjà atteint

WASHINGTON (AFP) — Le changement climatique a déjà des conséquences largement irréversibles pour un millénaire et les décisions prises aujourd'hui seront cruciales pour en minimiser l'ampleur, mettent en garde des scientifiques dans une étude publiée lundi aux Etats-Unis.
Ces travaux menés par Susan Solomon principale scientifique de l'Administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA), montrent comment le changement de la température à la surface des océans, des précipitations dans certaines régions du globe et la montée du niveau des océans "sont largement irréversibles pour plus de mille ans après que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) auront complètement cessé".
Cette étude paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 26 janvier.
"Notre recherche nous persuade que les choix faits actuellement concernant les émissions de CO2 auront des retombées qui changeront irrémédiablement notre planète", déclare Susan Solomon, une des principales scientifiques du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).
"On savait que le CO2 provenant des activités humaines et émis dans l'atmosphère peut y rester pendant des milliers d'années", ajoute cette climatologue.
"Mais cette nouvelle étude permet de faire avancer la compréhension de la manière dont ce phénomène affecte le système climatique", poursuit-elle.
Le réchauffement de la planète est freiné par les océans qui, tel un gigantesque radiateur, absorbent une grande quantité de la chaleur de l'atmosphère faisant monter leur température et fondre les glaces arctiques et antarctiques.
Non seulement cet effet va s'atténuer avec le temps mais les océans contribueront à maintenir des températures plus chaudes en dégageant la chaleur emmagasinée et ce pendant très longtemps, expliquent ces scientifiques.
Cette recherche examine les conséquences de laisser le CO2 s'accumuler dans l'atmosphère selon différents niveaux au-delà de la teneur actuelle moyenne de 385 parties par million (ppm) de CO2 et ce avant un arrêt complet de ces émissions.
Avant le début de l'ère industrielle l'atmosphère contenait seulement 280 parties par million de CO2 .
Les auteurs de ces travaux, basés sur de nombreuses mesures et plusieurs modèles informatiques, ont conclu que les preuves scientifiques étaient suffisamment solides pour d'ores et déjà quantifier certaines conséquences irréversibles du réchauffement dont le changement de la pluviosité dans plusieurs régions clé du globe ainsi que la montée du niveau des océans.
Laisser le CO2 atteindre de 450 à 600 ppm aurait pour conséquence une diminution persistante des précipitations en été comparable à la sécheresse du "Dust Bowl" en Amérique du Nord dans les années 30, en Europe du Sud, en Afrique du Nord, dans le sud-ouest des Etats-Unis, l'Afrique septentrionale et l'ouest de l'Australie.
Cette diminution des pluies qui persistera plusieurs siècles aura différentes conséquences selon les zones géographiques. Ces chercheurs citent une diminution de l'eau disponible, une plus grande fréquence des incendies, des changements de l'écosystème et une plus grande désertification.
Avec une teneur de 600 ppm de CO2, les océans monteraient de façon irréversible en moyenne de 40 centimètres à un mètre d'ici l'an 3.000 et du double, si le CO2 atmosphérique atteignait 1.000 ppm, selon ces scientifiques.
Cette étude est publiée le jour même où le président Barack Obama a annoncé plusieurs décisions inversant la politique de son prédécesseur et qui visent à lutter sérieusement contre le réchauffement.
Il a notamment demandé un réexamen immédiat du rejet par l'administration Bush de la décision de la Californie (ouest) d'imposer des normes plus strictes que celles de l'Etat fédéral pour réduire les émissions de CO2 des automobiles.

mardi 27 janvier 2009

Nulla dies sine linea

Nulla dies sine linea


Un professeur que j'ai eu disait:


"L'écriture est plus introspective que la parole. Même quand on écrit seulement pour soi, on est forcé d'organiser et de structurer sa pensée de façon précise et de la ciseler. L'écriture subjective est particulièrement engageante et compromettante.


Plusieurs des leaders que j'ai étudiés ont eu ou ont recours à l'écriture, à un moment ou un autre de leur vie. Comme les artistes et les écrivains, ils ont des « cahiers », des lieux qui leur servent à esquisser non seulement des documents du travail mais aussi des lieux de réflexions plus personnelles et plus profondes, généralement secrètes. « Si le monde savait ! », m'ont-ils souvent dit; mais le monde ne sait pas. "


C'est suite à son décès que j'ai réalisé que mon père se prêtait à cet exercice. Une habitude que je devrais développer moi même je pense...

Un blog est une belle façon de le faire, du moins en partie!

lundi 26 janvier 2009

Courtoisie, Intégrité, Maîtrise de Soi, Persévérance, Courage. (Suite 3)



Persévérance : Un client dit « non »? Ou encore pire, il vous laisse dans l’incertitude? (« je vais y penser… »). Ça arrive à tous les vendeurs… Mais un « non » aujourd’hui peut être un « oui » demain…


La vente est un processus très relationnel. La plupart des acheteurs (comme vous et moi) diront que le vendeur en face de nous importe peu, c’est le produit ou le service qui compte réellement. Il en va de même avec la publicité, on pense qu’elle ne nous affecte pas car nous, nous sommes intelligents. Or la réalité c’est que la publicité fonctionne avec tout le monde (spécifiquement avec le public cible) et qu’une entreprise obtiendra des résultats différents selon le vendeur qu’elle envoie chez un client.

Comme vendeur, vous avez donc une influence, c’est à vous de bâtir quelque chose de solide et de mettre en place un climat de confiance. En sachant faire preuve de persévérance, sans toutefois devenir fatiguant et déplaisant aux yeux du client, vous augmentez vos chances d’obtenir des ventes sur le long terme.

La persévérance est selon moi une aptitude qui se développe. J’aime beaucoup des arts martiaux et il y a un exercice qui pousse vraiment à faire preuve de persévérance et d’endurance. Il s’agit de la simple position de base du cavalier, présente dans de nombreux styles. Prenez cette position, pieds parallèles, dos droit, mains aux hanches et maintenez-la assez basse pour une dizaine de minutes (c’est un peu comparable à l’exercice de la chaise, dos accolé au mur). Souvent, on lâche la position à cause de la douleur aux jambes, mais la lâche-t-on vraiment parce que nous n’étions plus capables de la maintenir? La plupart du temps, c’est simplement une question de volonté, pas une question de muscles…

Avons-nous cette volonté de persévérer de la même façon dans ce que nous faisons au niveau professionnel?

mardi 20 janvier 2009

À mon père...

La perte d'un proche est toujours une épreuve difficile. Il s'agit de quelque chose que je vis présentement. En l'honneur de mon père, je publie cet extrait d'un poème de Khalil Gibran, auteur qu'il appréciait particulièrement:


Car qu’est-ce que mourir, si ce n’est être debout, nu, face au vent et fondre dans le soleil ?


Et qu’est-ce que cesser de respirer sinon libérer le souffle de ses marées tempétueuses, afin qu’il s’élève et se dilate et recherche Dieu sans entraves?


C’est seulement quand vous aurez bu à la rivière du silence que vous chanterez vraiment.


Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez votre ascension.


Et quand la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment.


Le Prophète - Khalil Gibran

dimanche 11 janvier 2009

Falardeau vs Suzuki

Aviez-vous vu l’entrevue de Pierre Falardeau à l’émission Tout le Monde en Parle le 26 octobre 2008? Il revenait sur sa sortie contre David Suzuki. Il disait que ce dernier faisait preuve d’un colonialisme méprisant envers les québécois car il avait prétendu être déçu des québécois qui avaient appuyés le Parti Conservateur aux dernières élections fédérales. Pierre Falardeau disait qu’il était correct que David Suzuki s’occupe des petites grenouilles à 6 doigts, mais qu’il ne vienne pas nous faire la morale (en anglais surtout) quand il est question de politique.

J’aime bien les sorties de Pierre Falardeau en général car elles sont souvent basées sur des faits historiques, mais je crois sincèrement que cette fois-ci, il s’est mis un doigt dans l’œil. Mais d’abord, je crois qu’il avait un bon point lorsqu’il a souligné que les québécois n’ont pas votés pour Stephen Harper, ils ont voté majoritairement pour le Bloc Québécois. Cependant, David Suzuki peut-il tout de même être déçu des québécois qui ont quand même voté pour le Parti Conservateur? Ces mêmes québécois qui se disent écologistes et qui vivent dans la province canadienne qui possède un des meilleurs bilans au Canada en termes de contrôle des émissions en gaz à effet de serre? Moi, je le suis déçu de ces québécois, alors pourquoi lui ne pourrait-il pas l’être également?

Je trouve curieux également que Pierre Falardeau parle de « mépris colonialiste » alors que David Suzuki est un enfant d’immigrants japonais, qu’il a souffert dans sa jeunesse et qu’il est quelqu’un de très proche des populations autochtones du Canada. Aux dernières nouvelles, ce ne sont pas les autochtones qui nous ont colonisé… Je crois en fait que le commentaire de David Suzuki a été très mal interprété par Pierre Falardeau.

Selon moi, le moment où Pierre Falardeau a parlé des « grenouilles à 6 doigts» a été très révélateur. Cela démontrait, à mon avis, une incompréhension significative des problèmes environnementaux actuels que nous subissons et une minimisation importante des impacts que ceux-ci auront sur nos vies et celles de nos enfants. Peut-on parier que David Suzuki, lui, les connaît ces problèmes environnementaux? En profondeur même? Ce qui expliquerait sa réaction face aux gens qui ont voté Conservateur?

Encore trop de gens voient les environnementalistes comme des « tree-huggers ». Ce qui me désole c’est de constater qu’il faut que ça nous fasse mal pour que l’on réagisse. Quand ce sera vraiment souffrant, alors nous réveillerons-nous face aux problèmes environnementaux et agirons-nous. Mais peut-être sera-t-il trop tard? Je souhaite sincèrement le contraire…
Voici un extrait de l'entrevue en question:
Pour ceux qui pensent que David Suzuki nous méprise en nous parlant anglais, il avait tout de même pris le temps de faire un long message tout en français sur le site de sa fondation, spécialement pour nous les québécois... Je ne suis plus sûr si le message y est encore par contre...

samedi 3 janvier 2009

Bonne Année 2009

Je vous souhaite à tous une Bonne Année 2009 avec de la santé et du succès dans tout ce que vous entreprendrez.

Que 2009 soit une année de changement découlant de réflexions et de sens critique. Que l’on cesse de se laisser impressionner par le « prêt-à-penser » que l’on nous sert à longueur de journée dans les médias. Analysons sous divers angles et réfléchissons ensemble aux divers enjeux de notre société.

Je vous laisse sur une citation de mon arrière grand-père :

« Il n’y a pas pire pauvreté que l’ignorance »…

Pas fou l’aïeul ;-)